Citation :
Le terme bounty c'est vraiment un terme violent symboliquement. On est dans le pur jargon de gauchiste cosmopolite dans ce qu'il y'a de plus détestable.
Je suis d'accord avec la première partie, c'est violent symboliquement. Par contre, c'est un jargon utilisé majoritairement par les classes populaires des cités et des dom-toms.
Citation :
Dans le crâne d'un cosmopolite, si t'es noir, tu dois supporter la "cause" noire, si t'es musulman, tu peux pas dire de mal des musulmans ou dire quelque chose de compromettant, si tu déroges à ces principes tu es littéralement une sous-merde de nègre de maison suceur de blanc.
ça par contre tu extrapoles. Si tu es noir, pour moi oui tu dois supporter la cause noir, ou au moins, ne pas la "désupporter" (désolé j'ai pas d'autre mot), par contre cela ne t'empêche pas de dire du mal d'autres noirs ou d'autres musulmans, tant que ce n'est pas à cause du fait qu'il soit noir ou musulman.
De plus, je n'ai rien contre les "bounty" et "uncle tom", il y'en a, il déserve la cause de leur minorité (quand on parle d'uncle tom, on parle d'esclave qui vendait d'autres esclave pour des privilèges, un peu comme des collabos), la différence c'est que les "bounty" et "uncle tom" ils font ça pour leur propre réussite et c'est une échappatoire à leur oppression, c'est pas acceptable certaines des choses qu'ils font, mais c'est compréhensible, à l'inverse des collabos ou c'était inacceptable et incompréhensible.
Citation :
Donc en gros les noirs on est bon qu'à être des merdes de cité, anti-gouvernementale, on dois valider l'attitude de racailles et de criminels des autres noirs juste parce que ce serait nos "frères", on dois s'habiller chez Wati-B, faire du rap, représenter le thiéquart, etc...
Tu extrapoles encore, tu confonds la culture de quartier et la culture noir, qui peuvent être conjointe (certains noirs de quartier pratique cette culture) mais sont différente, la culture noir n'est pas propre à un quartier, ni aux "racailles" etc..
Bref, je vais commencer à définir les termes pour le "débat"